Pour l’instant, il s’agit encore d’un outil interne qui permet aux acteurs économiques de suivre les flux d’immatriculations et de radiations des commerces et ainsi de mieux cibler leur accompagnement. A terme, l’application pourrait avoir une déclinaison tout public.
Réalisé par les services municipaux en partenariat avec les différents acteurs économiques, Géocommerce se veut « un soutien à la page urbaine« , explique Franck Peyret, conseiller municipal en charge du commerce, de l’artisanat et de l’attractivité du centre-ville. « L’objectif est d’avoir une base fiable donc à jour pour suivre l’activité commerciale de la commune, observer les flux d’immatriculations et de radiations. » Les données concernent aussi bien les commerces ayant vitrine que les entreprises. « Le plus difficile a été de constituer la base de données en recoupant plusieurs bases existantes », reconnait l’élu. « L’outil est en construction. D’ici quelques mois, il sera pleinement opérationnel. »
Le pointage a d’abord ciblé les grands axes de chalandises, les rues Carnot, Gambetta, Majour, de l’Hôtel de Ville, de Corrèze, Farro et les principales artères circulaires qui amènent à la collégiale. « Sur les 267 lots du centre-ville, 38 étaient vacants en 2014 et 16 aujourd’hui », détaille Franck Peyret. Un focus a porté sur la rue de la République qui compte 44 boutiques. « En 2014, 17 étaient fermées soit 38,6%. » Un taux des plus inquiétants lorsqu’on sait que la côte d’alerte est établie à 16,5%. « En 2017,il n’y a plus que 6 lots inoccupés soit 13,6%. » Le maire Frédéric Soulier a révélé 3 projets en cours et qui devraient se concrétiser d’ici juillet, « ce qui devrait abaisser le taux à 6,8% ».
Géocommerce pourrait ainsi se révéler une précieuse aide pour adapter « l’accompagnement complémentaire des acteurs économiques », Brive entreprendre, Office de tourisme, Territoires… Comme pour l’opération en cours rue de la République où le rachat d’un lot insalubre va permettre un embellissement de la place Hyllaire.